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LA LOI ET LA PERSONNE

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Jn 8, 1-11

Il est diffice de comprendre le désir humain de faire du mal à d'autres personnes (ainsi qu'à des animaux ou même à la nature).   Dans le dommage causé à des personnes, le jugement gratuit, la disqualification et la condamnation  tiennent une place habituelle.

Derrière tout ce genre de comportement il n'y a que de l'inconscience, parfois accompagnée d'expériences de souffrance non résolue. Dans une certaine mesure, il semble certain que «derrière tout bourreau, il y a une victime." La souffrance encore non resolue (même si on n'en est pas conscient) est un facteur qui nourrit l'ignorance, dans le sens le plus profond du terme.

Tel que nous l'entendons ici, l'ignorance n'est rien d'autre que considérer vraie la lecture des choses faite par notre esprit. Sans tenir compte que cette lecture est toujours une projection, nous l'acceptons comme valable, convaincus que «mes pensées sont la réalité."

Une fois mise cette base, tout commence à être justifié. On peut se sentir injustement offensé ... ou on peut penser qu'on possède la vérité et par conséquent, les autres sont dans l'erreur, et il faut les combattre.

Derrière aussi bien du jugement que de la condamnation, comme dans le texte que nous lisons aujourd'hui, il semble n-avoir que de l'insécurité radicale, qui cache sous l'apparence d'une sécurité absolue. Le même besoin d'avoir raison et de se croire avoir la vérité est une indication claire d'une insécurité de base qui devient insupportable. D'oú, le fanatisme n'est qu'une insécurité déguisée, tout comme le désir de supériorité cache un complexe d'infériorité douloureux, parfois revêtu de "nobles" justifications.

L es pharisiens et les fonctionnaires théologiens évoquaient une "noble" justification pour condamner cette femme à être lapidée (et non pas lhomme 'adultère!): «La Loi».

Face à cette situation, Jésus ne veut pas de discussion, ni essayer de les  convaincre sur l'erreur de leur disposition. Comme s'il savait que les controverses, lorsqu'il y a de l'insécurité (même inconsciente), font que les personnes s'enferment encore plus dans leurs position préalables et elles cherchent encore d'autres   "arguments" pour les soutenir.

Le lecteur de l'Évangile connaît déjà l'approche de base de Jésus: la personne est toujours avant la loi. «Ce n'est pas l'homme pour le sabbat, mais le sabbat pour l'homme» (Marc 2:27); "ce qui est permis de faire le jour du sabbat: le bien ou le mal?" (Marc 3:4). Il ne voit pas les personnes à travers le filtre de «justes ou pécheurs», ni projètte sur eux ses goûts(sympathies) et ses dégoûts, ses craintes et ses besoins.

Jésus est l'homme fraternel, qui sait le cœur des personnes, et qui regarde et traite chacun comme s'il était unique. C'est comme si en chaque personne se voyait lui-même ("ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, vous l'avez fait pour moi»: Mt 25:40) et, finalement, il voyait Dieu-même, le Mystère ultime exprimé en chaque visage.

Justement parce qu'il connaît le cœur humain, il a raison de dire: «Celui qui est sans péché parmi vous jette la première pierre». A ces mots, qui dépouillent les étiquettes plaisantes de ceux qui ses croyaient «justes», tous s'éloignet. Personne n'est mieux que quiconque, avec quel droit jugeons-nous, disqualifions et condamnons?

Mais la réponse de Jésus ne termine pas là. La sienne est une parole de dénonce à la censure, mais de pardon pour la femme. Aucune condamnation: "Va en paix."

Mais on dirait que nous n'apprenons pas encore: ce texte de l'Évangile a été censurée dans la communauté primitive jusqu'à ce que, finalement, il a réussi à «atérrir» dans le quatrième Evangile. Et même aujourd'hui, pas mal de personnes qui se disent suivre Jésus font de la condamnation d'un signe d'identité.

Pero pareciera que seguimos sin aprender: este texto evangélico fue censurado en la comunidad primitiva hasta que, finalmente, logró "aterrizar" en el cuarto evangelio. Y todavía hoy, no pocas personas religiosas que se dicen seguidoras de Jesús hacen de la condena una señal de identidad.

 

Enrique Martínez Lozano

www.enriquemartinezlozano.com

Traducción de Maria Ortega

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